Le film se construit sur cette désillusion et met en parallèle une suite de scénettes construites en miroir : le rond rouge pour le Paris rêvé, le carré bleu sur le Paris du réel. La pauvreté de la gamme colorimétrique ainsi que la simplicité du cadrage est d’abord un moyen clair de distinguer ces deux univers. Le rouge est la couleur chaude et passionnelle par excellence, à l’image de Paris, « ville de l’amour », en plus d’être associée au rond, une évocation claire du drapeau japonais. Le bleu, froid et réfléchit, ancre les scènes dans le réel. Il s’accompagne du cadre